
Caroline
C’est ma troisième saison de baignade hivernale. Ce qui m’a donné envie de commencer, c’est le challenge. On me disait « allez, viens on va se baigner » mais moi je pensais être trop frileuse et incapable de le faire. Au bout d’un moment j’ai craqué et j’ai tout de suite adoré !
Il y avait un petit groupe de base et de fil en aiguille, de nouvelles personnes s’ajoutent grâce aux connaissances de chacun·e.
Maintenant, on a un groupe WhatsApp avec une trentaine de personnes et quand chacun·e vient, il·elle envoie un message pour avertir les autres.
L’idée c’est simplement de ne pas se baigner tout seul. Déjà pour l’aspect sécurité, pour veiller les uns sur les autres, mais aussi pour le plaisir, car c’est vraiment plus sympa et motivant à plusieurs.
Me baigner dans de l’eau si froide m’apporte un bien être énorme. Ca renforce aussi mes défenses immunitaires : depuis que je le fais, je ne suis quasiment plus jamais malade !
Quand on rentre dans l’eau on tremble de froid, mais après un petit moment le corps s’habitue et on a une sensation de chaleur, même en sortant de l’eau !
Pour les personnes souhaitant s’y mettre, mes deux conseils sont d’y aller progressivement, dès la fin de l’été, ne pas cesser de se baigner au moins une fois par semaine. Et surtout de s’écouter, rentrer progressivement dans l’eau, de ne pas forcer non-plus.
Il y a aussi l’équipement qui peut aider, par exemple avec des chaussons quand il fait vraiment froid.
Caroline


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« Dans mon entourage, il y a des gens considérés comme à risque et ça m'effraie un peu de voir que beaucoup de gens sont dans une sorte de déni et ne réalisent pas le risque qu'ils font courir aux autres. »

Maud
« Quand tu penses à l’immensité du monde, nos petits problèmes du quotidien peuvent paraître assez insignifiants. »

Arnaud
« Beaucoup de choses ont changé depuis que j’ai pris conscience que se déplacer en vélo était bien plus pratique qu’en voiture. »

Alexandre
« Le temps, c’est ce que l’on a de plus précieux car on ne peut pas l’acheter ni le rattraper. »

Nathalie
« Dans mon métier de kinésiologue, je rencontre beaucoup de gens et à chaque fois, il y a quelque chose qui se passe. »

Jean-Marc
« Le boulot ne me fait pas peur, mon moteur c’est l’adrénaline d’être toujours en mouvement et de tester de nouvelles choses. »

Katia
« Une partie de notre travail se fait dans l’ombre. Ce n’est pas le Saint-Esprit qui nous dit quand on doit saler ou passer le chasse-neige, c’est l’un d’entre-nous qui se lève à trois heures du matin pour aller vérifier l’état des routes ! »

Manu
« Personnellement, je serais pour qu’on mange de la viande et du poisson une fois par semaine, mais qu’il vienne de chez nous et qu’il soit issu de la pêche responsable comme la pratiquent les pêcheurs suisses. C’est sûr que ça a un prix, mais c’est la valeur réelle de ces produits. »

Christophe
« Ma vraie ambition, c’est d’être heureux. On m’a dit que je manquais d’ambition, mais pour moi, l’essentiel, c’est de cultiver la positivité et de profiter de la vie en faisant ce que j’aime. On peut dire que je suis un handicapé heureux ! »