
Virginie
Je ne suis pas née aux Diablerets mais quelques années avant ma naissance, ma grand-maman y a un acheté un chalet très rustique. J’en garde un souvenir dingue, c’est devenu un lieu plein de souvenirs les plus magiques de mon enfance, hiver comme été.
De fil en aiguille, mes parents l’ont racheté quand j’étais ado et j’y venais à chaque occasion. J’avais passé un marché avec mes parents qui m’autorisaient à monter avec des amis. On était tout le temps là, à chaque vacances et quasiment tous les weekends !
Pour moi, la montagne, surtout aux Diablerets, avait quelque chose de très fort affectivement et ça a toujours été naturel de venir en profiter ici. Alors au moment de faire un choix professionnel, j’ai opté pour une formation d’accompagnatrice en montagne.
A 21 ans, j’ai accompagné mes premiers groupes pour obtenir assez de pratique pour passer mon diplôme. C’était une formation variée, axée sur la nature. On apprenait énormément sur la montagne, sa flore et sa faune.
Par la suite, j’ai créé mon entreprise de guides naturalistes – et pas naturistes comme l’a compris le fonctionnaire chargé d’enregistrer mon entreprise ! – et j’ai eu la chance de travailler avec plein de guides, c’était très enrichissant professionnellement et personnellement.
Mais c’était une activité qui demandait énormément de temps pour continuer à se former, à assimiler des noms de plantes, de fleurs, et à suivre les changements progressifs de la montagne avec les changements climatiques… Pour moi, c’était essentiel d’amener une plus-value, de nouvelles connaissances aux personnes que j’accompagnais. Avec trois enfants, le fait de ne pas réussir à rester documentée m’a fait douter de mon utilité. Je n’étais plus certaine de pouvoir amener ce que j’avais envie d’amener, alors j’ai préféré arrêter.
Dans toutes mes activités, j’ai été impressionnée à quel point les gens sont généreux et prêts à aider les autres. En Suisse comme ailleurs, notamment lors d’une traversée de l’Amérique du Nord de cinq mois en vélo en famille en 2019, on se rend compte que la majorité des gens sont bienveillants et qu’on met trop en avant ceux qui sont médisants.
En Suisse, on a peut-être le contact un peu moins facile mais il y a énormément de gens fabuleux !
Virginie, directrice du Musée des Ormonts à Vers-l’Église
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Emre
« Mon challenge, autant professionnel que privé, c’est d’amener du bien dans tout ce que j’entreprends. J’essaie de créer un monde meilleur à l’échelle locale.  »

Virginie
« En Suisse comme ailleurs, on se rend compte que la majorité des gens sont bienveillants et qu’on met trop en avant ceux qui sont médisants ! »

Walter
« À mon retour en Suisse, je me suis presque interdit de boire du café tellement il ne me convenait pas. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas le faire moi-même ? »

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« Ce moment magique de la rencontre entre une oeuvre et des spectateurs me manque terriblement. Il y a quelque chose qui se passe qu’on ne peut pas définir, c’est au-delà des mots. »

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« Je sais que certaines choses ne vont pas bien dans le monde, mais la Vie est trop belle pour ne pas en profiter ! »

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« Quand on est dans l’ambiance du voyage, je ne sais pas si on est conscient de tout ce que l’on fait. Avec le recul, ça parait un peu fou, trois étudiantes seules dans une aventure pareille, je ne sais pas si on le referait ! »

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« Je n’ai jamais été du genre à me jeter dans le vide sans filet, mais cette expérience entrepreneuriale m’a aussi appris à prendre des risques en ne contrôlant pas tout à 100%. »

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« La vie m'a appris à laisser faire les choses tout en étant structurée dans mes objectifs. J'ai des projets, des rôles que je rêve d'interpréter, des scènes sur lesquelles je souhaite me produire, mais je suis aussi ouverte aux surprises que la vie me réserve. »

Karla
« Chacun·e devrait être libre de pouvoir s’exprimer, et que ses opinions soient respectées comme elle devrait respecter celles des autres. »