
Magaly
Je me suis toujours investie bénévolement dans des actions et des associations. L’humanitaire m’a toujours attirée mais je n’avais jamais lié ça à mon parcours professionnel.
En 2015, quand la crise migratoire s’est intensifiée, je me suis dit qu’il était impensable de ne rien faire. Ça m’a tellement touchée que je cherchais par tous les moyens à pouvoir aider. C’était intolérable de voir toutes ces personnes déplacées, qui cherchaient à survivre en tentant de s’installer dans des endroits plus sûrs pour eux et leurs familles. C’est là que j’ai commencé à chercher quelles actions bénévoles étaient possibles. J’ai commencé à suivre des associations, à contacter des gens pour savoir comment je pouvais aider. Ce n’était plus possible pour moi de vivre ma vie sans y penser, sans me demander comment faire pour lutter contre ça.
De fil en aiguille, je me suis dit que j’allais voir sur place comment aider. En 2016, je suis partie une première fois sur une ile grecque, à Chios, et j’ai travaillé avec des gens incroyables de l’association Chios Eastern Shore Response Team qui réceptionnaient des bateaux arrivant de Turquie. On leur fournissait un contact humain, leur prodiguait les premiers soins, distribuait de la nourriture, des habits…
Après mon retour en Suisse, cela a été difficile de retrouver ma « vie normale », mon quotidien et mon boulot. Mon esprit n’était toujours pas tranquille et je ne pensais qu’à ce que je pouvais faire pour continuer à aider.
J’y suis retournée en 2017 et j’ai travaillé sur plusieurs projets comme un centre de langue et un espace pour les familles.
Depuis, en Suisse, j’ai continué à rencontrer des gens, autant des personnes réfugiées que celles qui les aident. Souvent, il y avait des besoins d’aide concrète (logement, habits, etc.), mais aussi pour trouver un travail pour s’intégrer dans la société. Je me suis dit que c’est quelque chose pour laquelle je pouvais aider. Alors début 2020, j’ai ouvert la Powerhouse, un lieu qui permet de se former, de rencontrer des gens, de pouvoir avoir un espace où travailler ou étudier. Le but est de pouvoir évoluer dans son parcours professionnel.
Les personnes que l’on souhaite toucher sont surtout celles étant en rupture professionnelle ou à un moment de leur vie où la société les marginalise, les met de côté, et qui ne savent pas vers qui se tourner pour avancer. Le tout dans l’accueil et la bienveillance.
Ici, tout le monde peut trouver du soutien, mais aussi en fournir. C’est très important et ça apporte un équilibre.
Pour moi, peu importe qui sont les gens. Chacun·e mérite de pouvoir avancer dans sa vie sans se que l’on se soucie de son parcours. On n’est pas là pour juger les gens sur ce qu’ils ont fait ou non. Si on peut aider, on le fait !
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Delphine
« Je fais partie des gens qui pensent que l'histoire qu'ont nos objets nous font du bien au quotidien. Quand on se sent seul ou qu'on a un petit coup de blues, on regarde un objet et cela fait remonter du positif ! »

Maude
« Aujourd’hui, j’ai souvent plus de plaisir à l’entraînement qu’en compétition. Mais chaque départ, c’est l’occasion de me prouver que je suis encore là. »

Romain
« Dans mon entourage, il y a des gens considérés comme à risque et ça m'effraie un peu de voir que beaucoup de gens sont dans une sorte de déni et ne réalisent pas le risque qu'ils font courir aux autres. »

Nathalie
« Dans mon métier de kinésiologue, je rencontre beaucoup de gens et à chaque fois, il y a quelque chose qui se passe. »

Julien
« J’ai toujours ressenti l’envie d’être indépendant. De créer mon propre projet, un lieu qui me ressemble. »

Zoé
« Il y a bien-sûr parfois des petits moments où le moral n'est pas au top, par exemple après une compétition qui ne s'est pas déroulée comme prévu. Ma plus grande motivation dans ces moments-là, c'est d'analyser ce que j'ai fait de faux et de m'entrainer encore plus là-dessus. »

Margaux
« L’un des challenges que j’ai au quotidien, c’est de gérer mon emploi du temps. C’est parfois compliqué de prendre le temps de tout faire, et de vivre à fond ce qu’on fait sur le moment. »

Caroline
« Me baigner dans de l’eau si froide m’apporte un bien être énorme. Ca renforce aussi mes défenses immunitaires : depuis que je le fais, je ne suis quasiment plus jamais malade ! »

Baka
« Quand à cause de la guerre tu es en danger de mort en permanence, que tu dois fuir ton propre pays pour te réfugier ailleurs, c’est vraiment difficile à vivre. Je ne le souhaite à personne. »