
Caroline
Avant d’acheter quelque chose, la première question que je me pose c’est « est-ce que j’en ai vraiment besoin ? ». Si c’est le cas, j’analyse la provenance, le moyen de fabrication, de livraison, l’impact…
Avant, pour moi, le plaisir était le plus grand quand j’étais dans la spontanéité, par exemple lors d’achats peu réfléchis qui provoquaient des pics de satisfaction qui ne duraient finalement pas longtemps.
Aujourd’hui, je suis plus contente de moi si je le fais en toute conscience, en accord avec mes valeurs. Ça ne veut pas dire que je me mets des barrières, mais c’est quelque chose que j’essaie d’intégrer en moi. Si tu as des valeurs, tu peux vivre plus librement sans te limiter volontairement car ce sont elles qui guident tes choix.
J’essaie de ne pas me mettre de pression sur un idéal à atteindre. Beaucoup de gens s’en mettent énormément pour faire les choses de manière parfaite selon eux, être bien, satisfaire, obtenir de la reconnaissance… Au final, cela engendre plus de frustrations que cela ne fournit de bien-être. Est-ce manquer d’ambition de ne pas aller au-delà des limites ? Peut-être. Mais personnellement, je préfère concrétiser, sécuriser des petites choses sur un modèle d’amélioration continue plutôt que de tout révolutionner du jour au lendemain.
Parce que finalement, c’est plus difficile de changer drastiquement plutôt que d’essayer de changer des petites choses et de les mettre en place sur la durée. Une fois que c’est intégré, cela se fait tout seul et cela limite les risques d’abandonner. Par exemple, un truc tout bête : l’utilisation des sacs en plastique. Je ne me suis pas dit un jour « depuis demain je n’en utiliserai plus », j’ai essayé petit à petit de les réduire jusqu’à les éliminer complètement et que ça devienne normal, que je n’y pense plus.
« Le changement se produit en vous non pas quand vous essayez de vous obliger à changer, mais quand vous devenez conscient de ce qui ne fonctionne pas en vous. »
Caroline, rencontrée au bord du lac à Morges
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« Ça a été un gros coup dur de voir mon rêve d’être musicien professionnel s’envoler à cause de mon âge. Alors je me suis remis à jouer pour moi, pour le plaisir. Je suis un musicien pas professionnel mais qui s’éclate et c’est ce qui compte ! »

Baka
« Quand à cause de la guerre tu es en danger de mort en permanence, que tu dois fuir ton propre pays pour te réfugier ailleurs, c’est vraiment difficile à vivre. Je ne le souhaite à personne. »

Jean-Marc
« Le boulot ne me fait pas peur, mon moteur c’est l’adrénaline d’être toujours en mouvement et de tester de nouvelles choses. »

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« Tout ce que je fais converge toujours vers un point : rendre les choses simples, accessibles et justes. C’est un travail d’équilibre, mais c’est là que je trouve du sens. »

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