Arnaud
Un jour, j’ai dû venir au centre en voiture pour faire une course mais après avoir fait le tour de la ville deux fois pour trouver une place, j’ai réalisé qu’en vélo, j’aurais déjà eu le temps de faire mes courses et de repartir.
Beaucoup de choses ont changé depuis que j’ai pris conscience que se déplacer en vélo était bien plus pratique qu’en voiture.
Depuis que je suis cycliste, j’ai changé ma manière de consommer sans m’en rendre compte. Je ne vais quasiment plus au supermarché, j’achète le plus local possible en achetant dans les boutiques du centre… Ça m’a fait changer d’état d’esprit.
Une amie cycliste m’avait dit « On ne fait pas du vélo parce qu’on est écolo, on devient écolo parce qu’on fait du vélo », j’en suis complètement convaincu.
Je trouve que les voitures devraient s’arrêter à l’entrée de la ville. À Morges, se déplacer en voiture n’est pas pratique et l’avantage est que le centre est suffisamment petit pour tout faire à pieds ou en vélo.
Certain·e·s pensent que la voiture est nécessaire pour faire vivre les commerces du centre-ville, alors que beaucoup d’études prouvent le contraire.
Pour s’en rendre compte, il suffit de comparer combien de commerces on connait dans la Grand-Rue et dans la rue Louis de Savoie. Dans la première, on y flâne, on y passe souvent à pieds ou en vélo, on entre facilement dans les commerces, alors que dans la deuxième, on ne s’y rend quasiment que quand on a besoin de quelque chose de précis.
Je pense que les deux plus gros freins pour populariser encore les déplacements en vélo sont le manque de réelles infrastructures, surtout entre les localités, et la topographie de la région. Mais les efforts des communes et du canton, appuyés par des associations comme Pro Vélo, ainsi que les vélos électriques de plus en plus abordables comblent petit-à-petit ces difficultés.
Un super souvenir de vacances que j’ai est d’être parti avec mon fils et le matériel de camping en vélo cargo pendant une semaine. On a fait le trajet Morges – Aigle en s’arrêtant dans des campings sur la route. C’était une expérience inoubliable… et très économique !
Arnaud, co-fondateur du podcast Pause Vélo et membre du comité de Pro Vélo Région Morges
Autres histoires de Vaudois·es
Dans quelle localité souhaitez-vous vous rendre ?
Article
Tiziano
« J’aime les gens, les rencontrer, leur parler, les faire rire… et cette année, je souffre pas mal de ne pas pouvoir le faire. »
Article
Jean-Marc
« Le boulot ne me fait pas peur, mon moteur c’est l’adrénaline d’être toujours en mouvement et de tester de nouvelles choses. »
Portrait
Lilou
« J’aimerais bien que tout le monde soit content, que les gens se parlent mieux, se pardonnent et s’aident. »
Article
Maude
« Aujourd’hui, j’ai souvent plus de plaisir à l’entraînement qu’en compétition. Mais chaque départ, c’est l’occasion de me prouver que je suis encore là. »
Article
Laura
« Ce moment magique de la rencontre entre une oeuvre et des spectateurs me manque terriblement. Il y a quelque chose qui se passe qu’on ne peut pas définir, c’est au-delà des mots. »
Article
Amélie
« La passion, c’est se lever le matin avec enthousiasme à l'idée de commencer une nouvelle création. C’est aussi oublier le temps qui passe quand on travaille, ne pas voir une journée de travail comme une contrainte, mais comme un plaisir. »
Portrait
Laetitia
« Quand on est dans l’ambiance du voyage, je ne sais pas si on est conscient de tout ce que l’on fait. Avec le recul, ça parait un peu fou, trois étudiantes seules dans une aventure pareille, je ne sais pas si on le referait ! »
Portrait
Nano
« Passé un certain âge, tu commences à avoir envie de vivre un peu différemment. »
Portrait
Manu
« Personnellement, je serais pour qu’on mange de la viande et du poisson une fois par semaine, mais qu’il vienne de chez nous et qu’il soit issu de la pêche responsable comme la pratiquent les pêcheurs suisses. C’est sûr que ça a un prix, mais c’est la valeur réelle de ces produits. »
Morges
Cyclistes