Manu

Il y a seize ans, alors que j’étais dessinateur de bandes dessinées, j’ai rencontré un pêcheur professionnel que j’ai commencé à aider régulièrement.
Quelques années après, il m’a appelé pour me demander si je voulais me lancer à mon tour. Trois mois plus tard, je finissais mon stage, passais les examens et me retrouvais pêcheur professionnel !

Ca fait seize ans que je suis pêcheur et aucun jour ne ressemble à un autre. On fait peut-être toujours les mêmes gestes, mais il n’y a pas de journée typique, tout change selon la saison, les conditions, les gens qu’on rencontre, les poissons qu’on a le droit de pêcher…
Ce qui me plait le plus dans ce métier, c’est la nature et la liberté. Je reste ébahi devant un beau lever de soleil comme si c’était le premier et je commence à accumuler pas mal de photos prises sur le lac !

Ma saison préférée ? L’hiver, quand la pêche à la féra est ouverte, car je suis quasiment seul sur le lac. Pas de ski nautique, pas de yachts !

La plupart des « vieux » pêcheurs que j’ai connus ont pêché jusqu’au bout de leur vie. La personne qui m’a vendu ma cabane, par exemple, a pêché jusqu’à ses huitante-sept ans. C’est notre vie, notre passion, pas juste un travail.

Je suis conscient que mon métier est remis en cause par une partie de la population, et je le comprends. On est allés trop loin. Personnellement, je serais pour qu’on mange de la viande et du poisson une fois par semaine, mais qu’il vienne de chez nous et qu’il soit issu de la pêche responsable comme la pratiquent les pêcheurs suisses. C’est sûr que ça a un prix, mais c’est la valeur réelle de ces produits.

Manu, pêcheur à Tolochenaz

Précédent:

«

Suivant:

»

Autres histoires de Vaudois·es

Dans quelle localité souhaitez-vous vous rendre ?

Card image Portrait

Camille

« S'apprêter à mettre un enfant au monde, c'est une aventure et un voyage fait de joie et de réjouissance mais aussi de questions, d'inconnu. »

Morges

Card image Portrait

Emilie et Jonas

« J’ai l’impression de ne pas vraiment travailler alors qu’on passe tout de même dix heures par jour six jours sur sept, et ça c’est plutôt bon signe ! »

Morges

Card image Portrait

Emre

« Mon challenge, autant professionnel que privé, c’est d’amener du bien dans tout ce que j’entreprends. J’essaie de créer un monde meilleur à l’échelle locale.  »

Morges

Card image Article

Marie-Laure

« Je n’ai jamais été du genre à me jeter dans le vide sans filet, mais cette expérience entrepreneuriale m’a aussi appris à prendre des risques en ne contrôlant pas tout à 100%. »

Cossonay

Card image Portrait

Priya

« Le véritable ennemi n’est pas extérieur, c’est notre mental. »

Morges

Card image Portrait

Kewin

« Ce qui me motive à me lever le matin, c’est les gens que je côtoie, de savoir que je vais les voir. »

Morges

Card image Portrait

Virginie

« En Suisse comme ailleurs, on se rend compte que la majorité des gens sont bienveillants et qu’on met trop en avant ceux qui sont médisants ! »

Vers-l'Église

Card image Portrait

Dora, Morges

« Si tout le monde prenait la peine et le temps de voir la même chose, il n’y aurait plus de guerre sur la Terre… »

Morges

Card image Portrait

Manu

« Personnellement, je serais pour qu’on mange de la viande et du poisson une fois par semaine, mais qu’il vienne de chez nous et qu’il soit issu de la pêche responsable comme la pratiquent les pêcheurs suisses. C’est sûr que ça a un prix, mais c’est la valeur réelle de ces produits. »

Tolochenaz

Avec le soutien de :

Le Canton de Vaud du côté humain

Des portraits inspirants de Vaudoises et Vaudois, directement dans votre boîte mail

Une fois par mois, commencez votre journée de manière inspirante en recevant directement les nouveaux portraits publiés et soyez dans les premières personnes à partir à la rencontre des Vaudoises et Vaudois !

Nous ne transmettrons en aucun cas votre e-mail à des tiers.
Vous pouvez vous dés-inscrire en tout temps.