Alexandre

Alexandre, pour toi, la réussite c’est quoi ?

Pour moi, avoir de la réussite dans la vie, c’est de pouvoir me réveiller tous les jours sans me dire que je vais devoir faire quelque chose que je ne veux pas faire, travailler pour quelqu’un que je ne respecte pas et mettre en danger mes relations familiales ou amicales parce que je suis dans une situation qui ne me permet pas d’être qui je suis.
C’est pouvoir être moi en faisant ce que j’aime, mais en même temps avoir une qualité de vie et partager mon temps.

Le temps, c’est ce que l’on a de plus précieux car on ne peut pas l’acheter ni le rattraper.

Du coup, faire ce que j’aime faire, dans un lieu qui n’est pas qu’un lieu de travail mais presque une extension de moi-même, c’est ça la réussite.

Et comment gères-tu l’équilibre travail/vie personnelle pour que tu aies quand-même du temps pour toi ?

De base, je l’avoue, je suis de ceux que l’on peut considérer comme workaholic. J’aime bien travailler, je n’aime pas ne rien avoir à faire, être « libre pour être libre ». Même quand je ne travaille pas, j’ai des idées qui viennent, ça tourne dans ma tête sans jamais vraiment s’arrêter. Quand je franchis la porte du café le matin, c’est bien-sûr pour travailler, mais avant tout faire quelque chose que j’adore, partager avec les gens, qu’ils soient déjà passionnés ou qu’ils le deviennent petit à petit grâce à ma passion que j’essaie de transmettre.

C’est sûr que malgré tout, cela reste parfois difficile ; je ne suis pas célibataire, ce n’est pas facile de conjuguer vie privée et vie pro surtout que je ne considère pas vraiment ma vie professionnelle comme telle. Pour la majorité des gens, quand tu es au travail, cela implique que tu fasses un boulot pour lequel tu es payé, qui te sert à payer tes factures mais sans forcément avoir du plaisir à le faire. Pour moi, je ne « travaille », dans le sens littéral du terme, que quelques heures par jour, quand il y a un gros rush avec plein de monde à servir rapidement; le reste du temps, je crée, je joue, j’apprends, je me fais plaisir !
Vu mon profil de workaholic et mes longues journées, je suis obligé d’avoir cet état d’esprit sinon je me tuerais au travail.

Ta personnalité définit donc ton travail, et pas l’inverse ?

Je n’ai pas envie de changer qui je suis selon le moment de la journée. Devoir mettre une casquette différente selon si je suis chez moi, en famille, au travail… Ma vie doit être continue et fluide, je ne dois pas en mettre une partie en quarantaine parce qu’elle n’est pas compatible avec d’autres.

La plus grosse difficulté quand on a cette vision, c’est qu’elle n’est pas partagée par tout le monde. On vit dans un monde qui nous a un peu formatés à travailler, payer nos factures, nos impôts, à épargner pour partir en vacances. La vie « standard ». Ma vie, je la vois comme un « cercle » que je ne veux pas fractionner.

Alexandre, gérant du café Carasso à Morges

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