
Sandra
Après ma maturité, j’ai fait un stage de design de bijoux chez un grand joaillier et j’ai adoré ça. J’ai donc présenté un dossier pour le concours d’admission aux Arts Appliqués. Vu mon parcours et ma passion pour l’art, je me suis dit que ça allait le faire et que ma candidature ne devrait pas poser de souci. Et là, j’ai reçu une répons négative… Pendant une année, j’ai donc pris des cours supplémentaires de dessin, j’ai mis le paquet en me disant que cette fois serait la bonne, qu’il fallait que ça passe ! Je représente le concours une deuxième fois et… à nouveau recalée. Quand j’ai reçu la lettre de refus, j’ai cassé tout ce que j’avais dans ma chambre, pour moi c’était juste inconcevable que je ne puisse pas avancer dans cette voie. Et là je me suis dit : soit tu es là à rien faire et ta vie s’arrête, soit tu te débrouilles et tu vas chercher ce que tu veux. Alors j’ai pris le bus, je suis allée aux Arts Déco. J’ai vu une classe marquée « dessin de bijoux », j’ai frappé et suis rentrée en plein cours. Le prof m’a regardé et m’a demandé ce que je voulais, alors je lui ai dit : « Écoutez, voilà mon dossier, je sais que je veux faire ça mais ça fait deux fois que votre école me refuse et il faut vous débrouiller pour m’aider parce que je veux rentrer dans votre école ! ». Quand je lui ai montré tout ça, vu ma motivation, il m’a arrangé un rendez-vous avec le doyen. J’ai finalement pu rentrer dans l’école.
Depuis, j’ai la « niaque » dans mon job, j’ai tiré ça de cet évènement là. Et pour moi c’est quelque chose de très important. Avec les jeunes surtout, chaque fois qu’ils font face à un échec, qu’ils se disent que c’est la fin de quelque chose, moi je me dis à chaque fois que c’est une opportunité d’un nouveau départ. C’est devenu ma philosophie de vie.
Sandra, rencontrée à Coworking Society à Morges, où elle développe Bizzy, un objet destiné à aider les parents à gérer le temps d’écrans de leurs enfants
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« Je préfère concrétiser, sécuriser des petites choses sur un modèle d’amélioration continue plutôt que de tout révolutionner du jour au lendemain. »

Margaux
« L’un des challenges que j’ai au quotidien, c’est de gérer mon emploi du temps. C’est parfois compliqué de prendre le temps de tout faire, et de vivre à fond ce qu’on fait sur le moment. »

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« Quand on parle de réussite, on pense souvent à l’aspect professionnel et au regard des autres, alors qu’au final les critères de notre réussite doivent être fixés par nous-même et personne d’autre. »

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« Si tout le monde prenait la peine et le temps de voir la même chose, il n’y aurait plus de guerre sur la Terre… »

Amélie
« La passion, c’est se lever le matin avec enthousiasme à l'idée de commencer une nouvelle création. C’est aussi oublier le temps qui passe quand on travaille, ne pas voir une journée de travail comme une contrainte, mais comme un plaisir. »

Manu
« Personnellement, je serais pour qu’on mange de la viande et du poisson une fois par semaine, mais qu’il vienne de chez nous et qu’il soit issu de la pêche responsable comme la pratiquent les pêcheurs suisses. C’est sûr que ça a un prix, mais c’est la valeur réelle de ces produits. »

Virginie
« En Suisse comme ailleurs, on se rend compte que la majorité des gens sont bienveillants et qu’on met trop en avant ceux qui sont médisants ! »

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« Ma vraie ambition, c’est d’être heureux. On m’a dit que je manquais d’ambition, mais pour moi, l’essentiel, c’est de cultiver la positivité et de profiter de la vie en faisant ce que j’aime. On peut dire que je suis un handicapé heureux ! »

Walter
« À mon retour en Suisse, je me suis presque interdit de boire du café tellement il ne me convenait pas. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas le faire moi-même ? »