Caroline
Avant d’acheter quelque chose, la première question que je me pose c’est « est-ce que j’en ai vraiment besoin ? ». Si c’est le cas, j’analyse la provenance, le moyen de fabrication, de livraison, l’impact…
Avant, pour moi, le plaisir était le plus grand quand j’étais dans la spontanéité, par exemple lors d’achats peu réfléchis qui provoquaient des pics de satisfaction qui ne duraient finalement pas longtemps.
Aujourd’hui, je suis plus contente de moi si je le fais en toute conscience, en accord avec mes valeurs. Ça ne veut pas dire que je me mets des barrières, mais c’est quelque chose que j’essaie d’intégrer en moi. Si tu as des valeurs, tu peux vivre plus librement sans te limiter volontairement car ce sont elles qui guident tes choix.
J’essaie de ne pas me mettre de pression sur un idéal à atteindre. Beaucoup de gens s’en mettent énormément pour faire les choses de manière parfaite selon eux, être bien, satisfaire, obtenir de la reconnaissance… Au final, cela engendre plus de frustrations que cela ne fournit de bien-être. Est-ce manquer d’ambition de ne pas aller au-delà des limites ? Peut-être. Mais personnellement, je préfère concrétiser, sécuriser des petites choses sur un modèle d’amélioration continue plutôt que de tout révolutionner du jour au lendemain.
Parce que finalement, c’est plus difficile de changer drastiquement plutôt que d’essayer de changer des petites choses et de les mettre en place sur la durée. Une fois que c’est intégré, cela se fait tout seul et cela limite les risques d’abandonner. Par exemple, un truc tout bête : l’utilisation des sacs en plastique. Je ne me suis pas dit un jour « depuis demain je n’en utiliserai plus », j’ai essayé petit à petit de les réduire jusqu’à les éliminer complètement et que ça devienne normal, que je n’y pense plus.
« Le changement se produit en vous non pas quand vous essayez de vous obliger à changer, mais quand vous devenez conscient de ce qui ne fonctionne pas en vous. »
Caroline, rencontrée au bord du lac à Morges
Autres histoires de Vaudois·es
Dans quelle localité souhaitez-vous vous rendre ?
Portrait
Virginie
« En Suisse comme ailleurs, on se rend compte que la majorité des gens sont bienveillants et qu’on met trop en avant ceux qui sont médisants ! »
Portrait
David
« Tout ce que je fais converge toujours vers un point : rendre les choses simples, accessibles et justes. C’est un travail d’équilibre, mais c’est là que je trouve du sens. »
Portrait
Nano
« Passé un certain âge, tu commences à avoir envie de vivre un peu différemment. »
Portrait
Maud
« Quand tu penses à l’immensité du monde, nos petits problèmes du quotidien peuvent paraître assez insignifiants. »
Portrait
Emilie et Jonas
« J’ai l’impression de ne pas vraiment travailler alors qu’on passe tout de même dix heures par jour six jours sur sept, et ça c’est plutôt bon signe ! »
Portrait
Karla
« Chacun·e devrait être libre de pouvoir s’exprimer, et que ses opinions soient respectées comme elle devrait respecter celles des autres. »
Portrait
Sandra
« Quand je fais face à un échec, je me dis à chaque fois que c’est une opportunité d’un nouveau départ. »
Portrait
Thomas
« J’ai changé d’employeur et je me suis rendu compte que d’avoir du temps libre et une qualité de vie n’avait pas de prix ! »
Portrait
Antoine
« Le plus important dans la vie ? Les autres ! Les amis, la famille, ceux de qui on s’entoure. »
Morges