Caroline
Avant d’acheter quelque chose, la première question que je me pose c’est « est-ce que j’en ai vraiment besoin ? ». Si c’est le cas, j’analyse la provenance, le moyen de fabrication, de livraison, l’impact…
Avant, pour moi, le plaisir était le plus grand quand j’étais dans la spontanéité, par exemple lors d’achats peu réfléchis qui provoquaient des pics de satisfaction qui ne duraient finalement pas longtemps.
Aujourd’hui, je suis plus contente de moi si je le fais en toute conscience, en accord avec mes valeurs. Ça ne veut pas dire que je me mets des barrières, mais c’est quelque chose que j’essaie d’intégrer en moi. Si tu as des valeurs, tu peux vivre plus librement sans te limiter volontairement car ce sont elles qui guident tes choix.
J’essaie de ne pas me mettre de pression sur un idéal à atteindre. Beaucoup de gens s’en mettent énormément pour faire les choses de manière parfaite selon eux, être bien, satisfaire, obtenir de la reconnaissance… Au final, cela engendre plus de frustrations que cela ne fournit de bien-être. Est-ce manquer d’ambition de ne pas aller au-delà des limites ? Peut-être. Mais personnellement, je préfère concrétiser, sécuriser des petites choses sur un modèle d’amélioration continue plutôt que de tout révolutionner du jour au lendemain.
Parce que finalement, c’est plus difficile de changer drastiquement plutôt que d’essayer de changer des petites choses et de les mettre en place sur la durée. Une fois que c’est intégré, cela se fait tout seul et cela limite les risques d’abandonner. Par exemple, un truc tout bête : l’utilisation des sacs en plastique. Je ne me suis pas dit un jour « depuis demain je n’en utiliserai plus », j’ai essayé petit à petit de les réduire jusqu’à les éliminer complètement et que ça devienne normal, que je n’y pense plus.
« Le changement se produit en vous non pas quand vous essayez de vous obliger à changer, mais quand vous devenez conscient de ce qui ne fonctionne pas en vous. »
Caroline, rencontrée au bord du lac à Morges
Autres histoires de Vaudois·es
Dans quelle localité souhaitez-vous vous rendre ?
Portrait
Margaux
« L’un des challenges que j’ai au quotidien, c’est de gérer mon emploi du temps. C’est parfois compliqué de prendre le temps de tout faire, et de vivre à fond ce qu’on fait sur le moment. »
Portrait
David
« Tout ce que je fais converge toujours vers un point : rendre les choses simples, accessibles et justes. C’est un travail d’équilibre, mais c’est là que je trouve du sens. »
Portrait
Sophie
« Avec le yoga, j’essaie d’amener les gens à ressentir plus de gratitude, à être contents de ce qu’ils ont déjà, reconnaissants de tout ce qui est déjà là plutôt que de toujours chercher plus.  »
Portrait
Delphine
« Je fais partie des gens qui pensent que l'histoire qu'ont nos objets nous font du bien au quotidien. Quand on se sent seul ou qu'on a un petit coup de blues, on regarde un objet et cela fait remonter du positif ! »
Portrait
Pierre-Antoine
« Avec le temps, certains de mes voisins ont développé une allergie au jazz manouche, du coup je viens jouer dans ce magnifique parc pour ne pas les déranger. »
Portrait
Alexandre
« Le temps, c’est ce que l’on a de plus précieux car on ne peut pas l’acheter ni le rattraper. »
Portrait
Antoine
« Le plus important dans la vie ? Les autres ! Les amis, la famille, ceux de qui on s’entoure. »
Article
Amélie
« La passion, c’est se lever le matin avec enthousiasme à l'idée de commencer une nouvelle création. C’est aussi oublier le temps qui passe quand on travaille, ne pas voir une journée de travail comme une contrainte, mais comme un plaisir. »
Portrait confiné
Patricia
« Hier, j'ai réussi à ne pas regarder les infos. Ces dernières sont tellement pesantes, spécialement pour les gens de mon âge... »
Morges